PAROLES
Ondes de gravité
Album 13 titres
Paroles : Fred TAVERNIER, Noémie CHEVAUX
Interprétation : Noémie CHEVAUX / Fred TAVERNIER
Guitares : Fred TAVERNIER / Sébastien HOOG
Fab TRANZER sur On n’a pas fini
Basses : Franck BEDEZ
Batteries : Ced MACHI
Claviers : David LINDERER
Cuivres : Oli PARKER
Réalisation, Arrangements : Sébastien HOOG
Mix : Florent LIVET
Mastering : Emilie DAELEMANS
Prod : TRY & DYE RECORDS
Management : Dominique MARIE
Edition : CHANCY Publishing
Pochette : Noémie CHEVAUX
On devrait vivre sa vie à l’envers
Mourir tout doucement sans souffrir
Allongé seul et nourri par les artères
Démonté par la vie ou bien pire
Vivre fou en fauteuil roulant
Libéré pour bonne santé
Travailler alors quelques temps
S’arrêter pour profiter
A l’envers
on devrait vivre sa vie à l’envers
Alors de bar en bar, de cœur en cœur
à 100% concentré de bonheur
Et les yeux dans les yeux à la récrée
Courir sans jamais se retourner
En fier indien ou en princesse
Agent secret bien déguisé
Tout cet amour, cette tendresse
Pour préparer l’apogée
A l’envers
on devrait vivre sa vie à l’envers
A l’envers
on devrait vivre sa vie à l’envers
Nos corps nus attirés par la lumière
Bercés par un chant familier
Pour un premier voyage en solitaire
Avec champagne à l’arrivée
On devrait vivre à l’envers
Passer son temps à rajeunir
Le plus souvent à rien faire
Juste à prendre du plaisir
A l’envers
on devrait vivre sa vie à l’envers
A l’envers
on devrait vivre sa vie à l’envers
On n’a pas fini
De rigoler
De toutes nos dents
Et de grincer
De s’ignorer en repensant
A toutes ces occasions manquées
On n’a pas fini
De respirer
Le bon air pur, tout le carbone
Et de manger de la vache folle
Dès le petit déjeuner
Mais on n’a pas fini d’aimer
Cette tendresse
La lumière qui brise la détresse
Bercés par le temps qu’il nous reste
On n’a pas fini
D’être matés
A coup de flashs dans les balls
Et d’avoir envie de sauter
Du haut des Niagara Falls
Mais on n’a pas fini d’aimer
Cette tendresse
La lumière qui brise la paresse
De profiter de la vie et de donner la main
A tous ceux qu’on croise sur le chemin
Alors non
On n’a pas fini
D’espérer
De fermer les yeux et d’oublier
On n’a pas fini
On vous le dit
De rigoler
Mais on n’a pas fini d’aimer
Cette tendresse
La lumière qui brise la détresse
Bercés par le temps qu’il nous reste
On n’a pas fini d’aimer
Cette tendresse
La lumière qui brise la détresse
Bercés par le temps qu’il nous reste
Trois couleurs à mélanger
Sept notes pour tout jouer
Et nos cerveaux siamois
Deux cœurs, toi et moi
Un homme, une femme, des enfants
Une maison près d’un champ
Des fleurs, un arc en ciel
Et des chats, c’est l’essentiel
Vie tranquille
Je danse sur l’herbe et je piétine
D’une foulée folle la rosée
Et je me laisse porter
Par la musique légère
D’un oiseau qui fend l’air
Tes yeux qui trainent sur moi
Et tandis que je me noie
Dans la musique et l’ivresse
Et des fois dans la paresse
De nos draps chauds bleu azur
D’où monte la température
Où nous rêvons à ce jardin
Ensemble on est bien
Vie tranquille
Je danse sur l’herbe et je devine
Sous la lune rousse ta beauté
Et je me laisse porter
Par la musique légère
D’un oiseau qui fend l’air
Vie tranquille
Je danse sur l’herbe et je dessine
Tous tes contours à main levée
Et je me laisse porter
Par la musique légère
D’un oiseau qui fend l’air
Obsolescence
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Comme le disait ce cher Stephen
“L’intelligence artificielle
Un grand événement pour l’humanité
Mais il pourrait bien être le dernier”
Je veux être réincarné
Dans un corps nu et en plastique
Robot capable de penser
Intelligence bionique
Prédictions d’un monde en noir et blanc
D’une machine à remonter le temps
Où tout se sait dès le début
Intelligence secret défense
Enfin transformés en données
Reformatés niveau zéro
À la merci de mains habiles
Apprennent nos vilains défauts
Et tous nos mots disséqués
Prédigérés et servis chauds
Et même quelques complots faciles
Accusés à tort des pires maux
L’œil algorithmique
Qui nous nargue et nous nique
Qui fait de nous des impuissants
Des gens de bonne compagnie
L’œil lubrique
Qui nous observe la nuit
Qui nous rend fous, bien pensants
On ne dit rien, on sert les dents
Apprenti sorcier qui joue
Avec une particule
Élémentaire en suspension
Qui avance si tu recules
Visionnaire puissant
Qui s’amuse de son talent
Qui se nourrit du cœur des hommes
Et ne s’arrête qu’en conquérant
De plus en plus connectés
Intelligence divisée
Lier les actes à la parole
Dans un cantique accéléré
Réseau de neurones artificiels
Nouveau cerveau en silicium
Au service de ceux et celles
Si vis pacem parabellum
L’œil algorithmique
Qui nous nargue et nous nique
Qui fait de nous des impuissants
Des gens de bonne compagnie
L’œil lubrique
Qui nous observe la nuit
Qui nous rend fous, bien pensants
On ne dit rien, on sert les dents
Tu reconnais mon visage
Tu te souviens de ma voix
Tu me réveilles des fois
Quel est ce nouveau message ?
Et si c’était notre avenir
D’être humains désactivés
Remplacés par de belles machines
À notre image reprogrammés
Si tout cela pouvait offrir
Quelques plaisirs avant l’urne
Je signerais de ma plus belle griffe
Cet autographe posthume
L’œil algorithmique
Qui nous nargue et nous nique
Qui fait de nous des impuissants
Des gens de bonne compagnie
L’œil lubrique
Qui nous observe la nuit
Qui nous rend fous, bien pensants
On ne dit rien, on sert les dents
Comme le disait ce cher Jurgen
“L’intelligence artificielle
Un grand événement pour l’humanité
Mais il pourrait bien être le dernier”
Aouhhh
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
J’arrive pas à dormir
Pourtant j’suis fatigué
Fumé comme un hareng
La machine s’est emballée
Du coup
Bad ideas
Coup bas
Mon ami
J’suis déjà habillé
Maurice arrive dans trois minutes
Le temps d’en griller une
Elle s’écrase sur le bitume
Pas l’temps d’finir ma phrase
Le voilà qui déboule
Je pose mon dos rouillé
Dans une merco immaculée
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
À un feu sur République
Des mecs s’engueulent, y’a même des flics
Ça baigne dans le sang
Pour le plus grand plaisir des passants
Ils sont pas là
Pour rigoler
Putain
Font vraiment chier
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Oh merde ça barde vraiment
Eh Maurice t’en penses quoi ?
Tu veux pas bouger ?
Uber fait demi tour
Enfin Maurice j’veux dire… de chez Uber
Les mecs nous matent bizarre
Ils sont à peine pré-pubères
Accélération, feu grillé
Ligne de taxi, scooter sauvé
À la radio une merde sans nom
Que j’préfère oublier
J’arrive dans le bar
Lucie est là elle est jolie
Ses cheveux longs épousent
Son corps que je devine
Sous une robe
Moulée
Rouge
Aux motifs argentés
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Tu viens on va danser
On va pouvoir se tripoter
Dedans c’est moite
Dedans c’est chaud
Elle commence à danser
Je la regarde, elle m’enivre
Quelques whisky, une vodka
De la glace
Un peu de Marvin Gaye
Mixé par Moodymann
Un bruit sec retentit
Elle s’effondre devant moi
Ce qui suit c’est bain de sang
Etc…
J’ai pas fini mon verre
Qu’une balle traverse mes tympans
De droite, à gauche
Précisément
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
Aouhhh ouuuh ouuuh ouuuh ouuuh
…………………………..
J’veux faire l’amour
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
J’veux faire l’amour à l’arrière de la voiture
J’veux pas dormir ce soir je fais le mur
J’veux des bonbons et quelques champignons
J’veux que l’on danse arrosés de bourbon
Je veux marcher pour défendre mes idées
Je veux jouer pour entendre crier
Je veux le beurre, la crémière, le crémier
Je veux des heures de grasses matinées
J’veux faire l’amour à l’arrière de la voiture
Sur un parking, dans la nature
J’veux des étoiles sur l’avant de l’avion
J’veux un bouton pour éradiquer les cons
J’veux un cheval qui brille au soleil
J’veux partir en cavale avec plein d’oseille
Je veux un tigre, un serpent ou un lion / Je veux une loutre, un écureuil, un hérisson
J’veux même un homme qui me donne des frissons
Je veux du cuir, du velours et du feu
Non, je veux ne jamais devenir vieux
J’veux faire l’amour à l’arrière de la voiture
Sur un parking, dans la nature
J’veux vivre de nouvelles aventures
Et je veux voir le futur
voir le futur
voir le futur
Sous les panneaux
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Pourquoi les gens attendent
…sous les panneaux
Les yeux fixés
…vers le haut
Pourquoi ?
Pourquoi ils courent
…au même endroit
les yeux mouillés
…et la peau moite
Pourquoi ?
Pourquoi
je les sens, je les vois
je les effleure
…du bout des doigts
Pourquoi ?
Pourquoi
ce sentiment en moi
grandit,
ne me lâche pas
Pourquoi ?
Les arbres flous m’emportent
…vers toi
loin de tout ça
…à ma place
Et je n’sais toujours pas
…pourquoi
sous les panneaux
…les gens ne bougent pas
Mimétisme
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Les requins sont dans la place
Et si tu manques un peu d’air
C’est qu’ils occupent tout l’espace
Les requins sont dans la place
Du sang sur leurs dents pointues
Ils te suivent à la trace
Et te dévorent tout cru
Les lions sont dans l’arène
Et si tu as peur tu recules
Ils sentiront l’aubaine
Les lions sont dans l’arène
Du sang sur leurs langues pendues
Ils te reniflent, te regardent
Et te mangent tout cru
Les vautours tournent dans les airs
Et si tu es presque mort
Ils mangeront ta chair
Les vautours tournent dans les airs
Du sang sur leurs griffes crochues
Ils se posent, te picorent
Te déchirent tout cru
Les rats dansent sous nos pieds
Et tes cris remplis d’effroi
Les feront rire à en pleurer
Et les rats dansent sous nos pieds
Du sang par terre répandu
ils se contentent de petits riens
Et se préparent pour le festin
Refaites-moi
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Faites de moi
Le plus bel Apollon, la nouvelle Aphrodite
Un modèle du genre qui vous excite
Je veux être l’objet de tous vos désirs
Couchée presque endormie
Au fond des yeux trois étoiles qui brillent
Je n’ai plus qu’à me laisser faire
Petite pique pour regonfler
Coup de ciseaux pour affûter
Je veux quelques abdos en fer
Ajustez-moi sous le menton
Lissez-moi un peu ce front
N’hésitez pas à trancher dans les chairs
Refaites-moi
Tel un dieu, une déesse au visage froid
Dont l’âme s’envole mais le corps ne bouge pas
Avec des lèvres pour mieux vous séduire
Je veux des yeux rafistolés
Plus jamais d’oreilles décollées
Plantez quelques cheveux à l’arrière
Regonflez-moi la poitrine
Je veux ressembler à Divine
Redressez ce nez de travers
Débarrassez-moi de toutes ces cernes
Et blanchissez cet anus terne
Je veux réduire au moins d’un bon tiers
Refaites-moi
Tel un dieu, une déesse au visage froid
dont l’âme s’envole mais le corps ne bouge pas
avec des lèvres pour mieux vous séduire
Faites de moi
Le plus bel Apollon, la nouvelle Aphrodite
Un modèle du genre qui vous excite
Je veux être l’objet de tous vos désirs
Refaites-moi
Tel un dieu, une déesse au visage froid
Dont l’âme s’envole mais le corps ne bouge pas
Avec des lèvres pour mieux vous séduire
Refaites-moi
Refaites-moi
Refaites-moi
Refaites-moi
Homicides en cadence
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Les sers à rien
Leur ribambelle
Les mieux que bien
Qui s’amoncellent
Dans les allées et les détours
Dans les salons, les arrière-cours
Tous les fâcheux, les fils de ceux
Mythos coincés
Ceux qui nous mentent
Pompes cirées
Tout est à vendre
À qui on lèche les doigts de pieds
Tous ceux que l’on devrait suspendre
Dans un grenier pour se détendre
Tant que t’es là
Me lâche pas, emmène moi
Fais moi voir encore dans tes yeux
Tous ces petits riens merveilleux
Viens avec moi, on recommence
On dégage tout et on danse
Les indécis
Avancent et reculent
Et les soumis
À particules
Ceux qui envoient pour décharger
Quelques courriels bien “chanmés”
Et qui oublient qu’à l’arrivée
Y’a un humain qui va s’noyer
Les confinés
Dans leurs châteaux
Tour de verre, cigare
Petit four, apéro
Tous ceux qui n’ont jamais le temps
Autant souffler contre le vent
Et leur rictus en dira long
Lesté avec un peu de plombs
Tant que t’es là
Me lâche pas, emmène moi
Fais moi voir encore dans tes yeux
Tous ces petits riens merveilleux
Viens avec moi, on recommence
On dégage tout et on danse
Éphémère
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
J’étais là dans le lit avec Ève
J’avais mis la tenue d’Adam
Je vivais blotti dans un rêve
Me réveillais de temps en temps
Au début, on buvait la sève
Des arbres, on passait du bon temps
Il nous est même venu l’idée un peu brève
Un jour d’avoir des enfants
Éphémère
Nous étions durs au lieu d’être tendres
Et trop tendres pour se lâcher
Trop pressés au lieu d’attendre
À parler, sans jamais écouter
Éphémère
On ne fait que passer
Alors on s‘envoie en l’air
Après tout peut s’écrouler
Nous avons fait fortune sans rien faire
Mis les pieds sur la lune dans nos fusées
Prié les doctrines délétères
À choisir autant renoncer
Nous avons vécu pleinement
Plusieurs vies à raconter
Et pris sans discernement
Ce qui traînait à notre portée
Éphémère
On ne fait que passer
Alors on s‘envoie en l’air
Après tout peut s’écrouler
L’âge et le temps nous précèdent
Mais nous profitons du présent
Que cela dure jusqu’à ce que l’on crève
Et tant pis pour les suivants
J’étais là dans le lit avec Ève
J’avais mis la tenue d’Adam
Je cherche sur des planètes mystères
De nouvelles façons de tuer le temps
Éphémère
On ne fait que passer
Alors on s‘envoie en l’air
Après tout peut s’écrouler
Éphémère
On ne fait que passer
Alors on s‘envoie en l’air
Alors on s‘envoie en l’air
Après tout peut s’écrouler
Après tout peut s’écrouler
Si on était milliardaires
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Si on était milliardaires
On dessinerait une fusée
Qu’on enverrait de la terre
Pour rejoindre le soleil
Dedans on y mettrait
Tous nos stocks d’invendus
Et nos déchets nucléaires
Ni vu ni connu
On ne perdrait pas notre temps
Pour des planètes interdites
Faites de sable et de mythes
De nos rêves d’enfants
Si on était milliardaires
On dessinerait une fusée
Qu’on enverrait de la terre
Pour rejoindre le soleil
On ferait place nette
Pour bien user de notre argent
Pour payer un peu nos dettes
Un avenir à nos enfants
Et sur notre planète magique
On cultiverait tous les jours
Caoutchouc et élastiques
Pour de la tendresse en retour
Si on était milliardaires
On dessinerait une fusée
Qu’on enverrait de la terre
Pour rejoindre le soleil
On arrêterait toutes les guerres
Fonderait les balles et les canons
Avec du fer et de la pierre
On se fabriquerait une maison
Et enfin seuls et sans un bruit
Nous pourrions regarder le ciel
En attendant les mains unies
De rejoindre le soleil
Si on était milliardaires
On dessinerait une fusée
Qu’on enverrait de la terre
Pour rejoindre le soleil
Si on était milliardaires
Névrose
Paroles & Musique :
Frédéric TAVERNIER & Noémie CHEVAUX
Est ce que j’ai bien fermé
La porte à double tour
Je viens de le faire
Marche arrière
Le gaz est bien coupé
Les fenêtres fermées
Encore un tour
Rien qu’un dernier
Chez moi bien enfermé
J’ai ma zone, mon écran
Le monde continue de tourner
Alors j’y repense
Ça me revient, ça me relance
Est-ce que l’alarme est enclenchée ?
Dysfonctionnement nerveux
T’as beau faire ce que tu veux
Le bruit de la ville t’abrutit
Tu ne vois pas l’étoile qui brille
Névrose, voir la vie en rose !
Névrose, réagis si tu l’oses
Je suis enfin garée
Je verrouille sans y penser
Tu vas sans aucun doute
Le regretter
A peine quelques pas
Tu te retournes pour appuyer
J’aime bien voir les lumières
Clignoter (la mauvaise foi)
T’ai-je déjà raconté
Que chaque nuit quand tu dors
Je m’relève pour vérifier
Si le monde existe encore ?
Et si j’ai bien baissé
Les stores et les volets
T’as oublié la lumière,
Quelle galère !
Dysfonctionnement nerveux
T’as beau faire ce que tu veux
Le bruit de la ville t’abrutit
Tu ne vois pas l’étoile qui brille
Névrose, voir la vie en rose !
Névrose, réagis si tu l’oses
Névrose, voir la vie en rose !
Névrose
La matrice du chaos
Album 12 titres
Paroles : Fred TAVERNIER / Régis REYMANN pour Indécence
Interprétation : Noémie CHEVAUX / Fred TAVERNIER
Guitares : Fred TAVERNIER / Sébastien HOOG
Basses : Franck BEDEZ
Batteries : Ced MACHI
Violons : Angèle PATEAU
Réalisation : Sébastien HOOG
Arrangements : Cédric MACHI, Sébastien HOOG
Enr / Mix / Mastering : Cédric MACHI
Prod : TRY & DYE RECORDS
Management : Dominique MARIE
Edition : CHANCY Publishing
Pochette : Jean Christophe PRZYBYLSKI
J’ai des bruits
Tout un tas de petits bruits
Des scritch, des clac, des qui font scratch
Des vraiment pas beaux qui font tache
Interférences
J’ai des claques
Qui s’perdent et qui résonnent
Tellement c’est vide là où ça cogne
Je pense que j’vais devoir couper
J’ai des brrrrr
Et puis des gzttt très énervants
Comme un sale grincement de dents
Comme un bus rempli d’allemands
Interférences
Qui percent mon oreille
Avec l’accent c’est pas pareil
J’ai des pouchr
Et des crkrrrkr dans les tympans
J’suis tellement fort, c’est fascinant
J’ai même des prouts, c’est plus gênant
J’ai des rrrrrr
Et puis des pffff et des graou
Et puis la pluie qui s’arrête pas
J’ai des plic ploc ça et là
J’ai des brrrr
Et puis des oh et puis des non
Des scritch, des clac, des qui font clash
Des vraiment pas beaux qui font tache
Nous finirons fous, égocentriques
Rongés par le doute et de vieux tics
Sans savoir vraiment où est le hic
Mais en attendant, moi j’vous propose un trip
Tombé d’une étoile y a des milliards d’années
Sous la forme d’un truc j’sais pas j’étais pané
J’ai grandi peinard en forêt tropicale
Appris à marcher un peu bancal
Les animaux… j’les cherchais pas trop
Un peu normal… z’étaient trop gros
Alors j’fabrique des trucs en métal
À ça c’est sûr j’suis pas banal
Alors je trouve femme j’fais des enfants
J’en ai des milliards c’est fascinant
Des blancs des noirs tous mélangés
Mais bien incapables de se parler
Et puis j’invente la religion
La politique et le pognon
Et puis la pelle pour bien creuser – Ouais vas-y creuse
Le trou dans l’quel j’vais reposer
Les animaux… j’les cherche plus trop
Un peu normal… beaucoup trop gros
Alors j’fabrique des trucs supertroniques
A ça c’est sûr moi je sais comment faire du fric
Dont j’fais des tas pour amasser
Toute la merde que j’vais jeter
Dans l’océan pacifique
Et sur les plages du monde entier
Les animaux… j’les vois plus trop
Et chaque matin… dans le métro
Balloches rangées au fond du slip
A ça c’est sûr moi j’ai la trique
Regard fuyant, vers le sol
Ses lèvres tremblent et trahissent un sourire
Une main qui dévoile une déesse fragile
Et fini le temps, d’un soupir
L’herbe fraîche coupée, sur les épaules
Ses yeux regardent, assoiffés
Beauté silhouette enfant pure
Belles, je vais tout vous donner
Jusqu’à ce que le temps nous sépare
que nous laissions là, notre amour
Plus beau, plus puissant, d’un autre âge
Nos sangs mêlés ont donné le jour
Poussières bleutées, filles du vent
Ce sont nos forces qui courent dans vos rangs
Filles de la terre aux racines nouées
Armure d’amour à en crever
Dolce Luna, mon étoile
Belle Maïa, supernova
2 morceaux d’une même toile
2 âmes sœurs en fusion
Lumières dans le vide sans fin
Planètes sans habitat urbain
Petites fleurs dans le béton
Ma seule vraie révolution
Poussières bleutées, filles du vent
Ce sont nos forces qui courent dans vos rangs
Filles de la terre aux racines nouées
Armure d’amour à en crever
Poussières nacrées, filles du temps
Ce sont vos forces qui coulent dans nos sangs
Filles de la terre aux racines nouées
Armure d’amour à en crever
Paresseux
Tu es paresseux
Tu dors de l’aube au coucher
Les yeux à moitié clos
Scandaleux
Tu es scandaleux
Tu viens d’avoir à bouffer
Pourtant tu fais le gros dos
Affalé
Tu n’es même pas gêné
Tu te lèches et te fais beau
Tu supportes ces idiots
Aiguisé
Tous les sens bien affûtés
Le moteur qui ronronne
Le poil bien lustré
Être un roi, par ici
Être aimé, caressé
Être vivant, longs sommeils
A la mi-août profiter du soleil
Innocent
Tu es innocent
Plus un bruit la nuit est calme
Dehors quelques étoiles
Doux rêveur
Laisse échapper un soupir
Quel monde explores-tu ?
Et que deviennent les vaincus ?
Enroulé
Sur toi même bien enroulé
La seule chose, si on pouvait
Seulement te foutre la paix
Être un roi, par ici
Être aimé, adulé
Être à l’aise, puissant
A la mi-août profiter du beau temps
Maille après maille après maille
Tu cours et tu tailles
et tu dessines l’onde
Qui annonce la faille
Vaille que vaille que vaille
Tes danses sont un mystère
Au loin dans le désert
Tu fais tomber la pluie
Grondements sourds – Éclairs aveuglants
Toi tu as tout compris de la vie qui t’attend
Beauté fatale – Étrange animal
Tu es le soleil tu es mon étoile
Maille après maille après maille
Tu tisses et tu grandis
Au cœur de la bataille
Au rythme de tes envies
Et quand le vernis s’écaille
Que la lune te caresse
Et vient nouer tes tresses
Ton rire balaie les ouragans
Grondements sourds – Éclairs aveuglants
Toi tu as tout compris de la vie qui t’attend
Beauté fatale – Étrange animal
Tu es le soleil tu es mon étoile
Mais on est est là
Toi et moi
Et c’est tout ce qui compte
Alors on se parle à mi voix
Et on s’raconte nos histoires
Grondements sourds – Éclairs aveuglants
Toi tu as tout compris de la vie qui t’attend
Beauté fatale – Étrange animal
Tu es le soleil tu es mon étoile
J’fais des rêves de bonheur
où je suis un enfant
des rêves en couleur
en vert et noir et rouge sang
J’fais des rêves où je tombe
dans l’abîme infini
et qui finissent en ronde
où je danse toute la nuit
J’fais des rêves d’ado
des rêves où je suis roi
des rêves où je suis beau
des rêves où je suis droit
Et les rêves avec toi
de ceux qui sont magiques
même des fois on est 3
et ça devient technique
Conscience parallèle… d’un idéal irréel
Délires irrationnels… vérités potentielles
j’fais des vers à l’envers
et des rêves éveillés
des veillées pas très claires
aux airs inspirés
j’fais des rêves de mort
où j’arrache avec les dents
Redeviens poussière
porté par le vent
Conscience parallèle… d’un idéal irréel
Délires irrationnels… vérités potentielles
J’fais des rêves où je vole
sur un tapis, perçant
quelques trous dans le ciel
pour voir le soleil
Histoire de voir d’en haut
toute la médiocrité
du monde dans lequel
je vais me réveiller
A tous ceux qui croyaient que j’étais mort, j’suis bien vivant
Qui médisaient sur mon sort, j’suis déroutant
Et je regarde
le temps qui passe
Je me glisse
dans les espaces
A tous ceux qui s’agitent, qui font du vent
Qui parlent trop, mythos, envahissants
Et qui prennent
Toute la place
De ma vie
Je les efface
Particules et poussières
Je fais le vide dans mon atmosphère
La matrice du chaos
J’en suis l’écho
A tous ceux qui pensaient qu’j’avais tort, j’suis énervant
Et le monde s’endort, en priant
Et tout au Nord,
Fondent les glaces
Bientôt plus personne
Pour suivre nos traces
Particules et poussières
Je fais le vide dans mon atmosphère
La matrice du chaos
J’en suis l’écho
Surin formé, de morts sots, de médailles
Surdiplômé sur papier certifié
Intermittent des enfants de la balle
Fier con battant la mesure des damnés
J’ai mal au coeur mes visions sont létales
Clair obstrué par le feu au détour
d’images brouillées et je n’ai même plus mal
C’est le dégoût qui l’emporte chaque jour
Papier-mâché, pré-mâché, funambule
Squelette brisé tu courbes le dos
Soldat fou d’un dieu qui n’en a cure
Chef d’un tas de moutons assoiffés
Surexposées nos vies se dévoilent
Nous partageons même des fois nos idées
Bien incapables d’achever les toiles
Et de briller contre la fatalité
Utopie me rejoint comme toujours
Bercer mes sens d’idées saugrenues
Que le vivant peut changer la chose
Cendres soufflées, remise à nue
“Non” est le mot le plus dur à entendre
Volcan blanchi, sécheresse intérieure
Si, est le son de l’amour possible
Si on était moins cons, prévisibles
J’pourrais être con
Balancer des atrocités
A longueur de journée
Dire du mal et le penser
Faire abstraction
Et dire n’importe quoi, sur n’importe qui,
Sur un je ne sais quoi
Peut-être même j’inventerais
Quelques détails ça et là
J’pourrais tout vendre
Même mon père même ma mère
Et mes amours
Être le mal désincarné
L’homme au tambour
J’pourrais jouer
Avec la vie des hommes
Et me délecter
Ne rien faire, laisser dire
Juste observer
J’pourrais tout faire, j’pourrais tout voir, et tout savoir
Être puissant, dévorer tout, être partout
J’pourrais tout faire, et tout faire croire, j’ai l’savoir faire
J’pourrais m’approcher des étoiles, et devenir fou
J’pourrais briser
Ce qu’il reste d’humanité
En nous bien cachée
Juste en claquant des doigts – “Votez pour moi”
J’pourrais tuer
Désintéressé
Pour le plaisir
Par l’odeur du sang attiré
Tel un vampire
J’pourrais tout faire, j’pourrais tout voir, et tout savoir
Être puissant, dévorer tout, être partout
J’pourrais tout faire, et tout faire croire, j’ai l’savoir faire
J’pourrais m’approcher des étoiles, et devenir fou
J’pourrais violer
Votre profonde intimité
Et voir jaillir
Les secrets bien cachés
Une pomme, une touche de n
Nouvelle fenêtre de mon esprit
J’accouche et je supplie
Laissez-moi la vie sauve jusqu’au bout
De cette pensée qui me trouble
De la vision que j’en ai
Croire que tout est possible
Tant que je reste debout
Et chaque jour de ma vie
Je te confie une parcelle
Mon âme intime je te dévoile
En échange d’un petit bout
Dans la nuit je t’entraine, tout se mélange dans ta tête
ton corps est lourd, ton âme pend – je vivrai jusqu’au bout
Et là je me confie
Surtout à moi-même
Que jusqu’ici tout est beau
Le sang coule, drapeaux debout !
Les yeux humides, le sentiment
Que je suis sec et venimeux
Graine fragile, douloureuse,
Mais capable de tout
Et je replonge en moi-même
Là où finalement,
Je suis chez moi et je sais
Où tu te caches, mon petit bout
Dans la nuit tu te traines, tout se mélange dans ta tête
ton corps est saoul, ton ventre pend – je vivrai jusqu’à 100 ans
Dans la nuit tu me draines, tes yeux sont beaux, déesse de feu
tes volutes souples – Hey on s’détend – Et j’implose en 1000 bouts
Je pose un genre fakir, royal au bout du bar
Ou bien me la joue fine, Napoléon des comptoirs
Je trinque avec mes sbires et je les porte aux cieux
Et brandissant nos soifs, on cogne à qui mieux-mieux
Martine, Ignace et Luc, Jacques, Danièle et les autres
Voilà ma rhétorique servie à ces apôtres
Je fais en douze syllabes, synthèse de mon crédo
Matin, midi et soir, c’est l’heure de l’apéro
A quoi bon, à quoi vite, un état no limit
Au seuil de l’indécence, faire en moi le silence
Hanté par un vice qui, en guigne aux laids reflets
Me fait chercher en vain le paradis défait
Mon esprit bancale va, docile sous l’assommoir
D’une hydre aux mélodies nocives et illusoires
Et quant à mon cerveau, qui s’imagine tonique
Il travaille du bonnet, en archive asthénique
Mes neurones surement s’usent et dans une danse ultime
Explosent en météores, pile sur le lieu du crime
A quoi bon, à quoi vite, un état no limit
Au seuil de l’indécence, faire en moi le silence
J’ai fais tanguer ma coque, tel un mousse qui se mire
N’offrant que de l’écume, tel l’Ulysse des chimères
Quand Paris sombre enfin, les rats quittent le cercueil
Me reste à raccrocher ma gloire et mon orgueil
J’ai bu au temps qui passe, tissant mon linceul
Et me voilà rendu, vieillard, maniaque et seul
Vient l’heure de ma dernière, alors je reste amer
Devant l’impie conscience que je vais mettre en bière
A quoi bon, à quoi vite, un état no limit
Au seuil de l’indécence, faire en moi le silence
La mort, c’est cet instant fragile
Qui ne tient qu’à un fil
Que l’on prend dans ses mains
Un peu plus chaque matin
La mort, c’est la vie qui avance
on ne peut rien y faire
Juste se taire
Et entrer dans la danse
La mort, c’est le ciel qui noircit
Le cœur qui s’endurcit
Toute cette haine accumulée
Toutes ces larmes empoisonnées
La mort, c’est le roi qui dit non
Le monde qui tourne en rond
La terre qui se craquelle
un battement d’ailes
Je t’ai touchée, Je t’ai vue – T’es passée près, Je t’ai sentie
T’ai entendue approcher – Je suis là pour en parler
La mort, c’est le temps d’une prière
Un clin d’œil, une colère
Les yeux profonds d’une inconnue
Regards avides, mise à nu
La mort, c’est cette liberté
Déchainée, corps allégés
Rejet ultime des contingences
A six pieds de l’indécence
La mort, c’est une fin ou un début
Juste une question de point de vue
Quelques vers dans un cercueil
Quelques verres pour faire le deuil
La mort, c’est la raison d’aimer
Pour un sourire, un baiser,
Dernier voyage sans bagage
Pieds nus sur la plage
Je t’ai touchée, Je t’ai vue – T’es passée près, Je t’ai sentie
T’ai entendue approcher – Je suis là pour en parler
Mi Amor
Album 11 titres
Chant / Guitares : Fred TAVERNIER
Guitares : Fab TRANZER, Julien HERT
Basses : Franck BEDEZ, Bill OTTOMO
Batteries : Patrick PULLEDA, Ced MACHI
Harmonica : Philippe HAMMEL
Mix / Mastering : Bill OTTOMO
Prod : TRY & DYE RECORDS
Pochette : Noémie CHEVAUX
…Ton petit sourire coquin
Et mon oeil sur tes seins
Cachés croisés sous le tissu
Je te devine entièrement nue
…Ton rire quand tu me lis
Ta bouche quand je te dis
Que tu m’énerves et tu le sais
Jeu dangereux et ça te plait
J’ai adoré, adoré, te regarder
J’ai adoré, adoré, j’ai adoré t’imaginer
J’ai adoré, adoré, j’ai adoré…
…Ta pose sur le canapé
Ta moue vexée quand acculée
L’effronterie de ta jeunesse
Je commence par quelle fesse ?
…Regards en coin et ambigus
Nos airs de rien, nos mots crus
Laissons nos idées nous traverser
Lions nos gestes à nos pensées
Refrain
…Ton souffle chaud
Ta joue contre ma peau
Ta taille entre mes mains
Mais je fantasme, ce n’est rien
…Que l’on se quitte comme chaque fois
Que l’on s’effleure de nos doigts
Que l’amitié en amour se taille
Que l’on s’évade, que l’on s’en aille
…Ton souvenir cette nuit
Ces mots qui sortent sans bruit
Je suis patient mais tu le sais
Un jour je te croquerai…
Mi Amor
je te veux, je te mords
Mi Trésor
en Argent et Or
Encore et encore
Jouer celui qui n’est pas mort
Immortel
Je te veux, je te vois, tu es belle
Hummm tu es belle
Bois mon sang
C’est le fruit de mon corps
Mange ma peau
le fruit de mon cerveau
Je suis là
Terrifiant et fuyant
Mi Amor
Je te veux tout de suite, maintenant
Oh oui, maintenant
Mi Amor
bientôt caressante
Emportée
Par cette de renaissance
Je t’emmène
par delà les cieux
Et si tu veux
Tu feras de moi ce que tu veux
Allez, ce que tu veux
Mon Amour
Près de toi, tout le temps, tous les jours
Maille après maille
Que la lune éclaire nos poitrails
Dressés contre le vent
Dressés contre le temps
Irréel
Je te veux, je te vois, tu es celle
Qui m’attend
Mise à mort
Par la raison du plus fort
Qui dicte nos vies
Et l’arrière-train nous élargit
Moi je t’emmène
Dans un autre pays
Je t’emmène
Au Pays de Candy
Tu m’crois pas, viens ici
là, près de moi
Vas-y, rapproche toi
Dans mes bras
Redescend je suis là
Juste Là !
Luna la belle est une enfant
Qui observe le monde et qui comprend
Que sa poupée Rose Violette
Elle aussi attend le prince charmant
Luna du haut de ses 5 ans
Rote et pète à table, c’est une enfant
Et j’peux vous dire qu’ça sent pas la violette
Elle, ça la fait rire, pas sa maman
Luna, écoute ses mots que je t’écris
Ecoute c’est papa qui te dis
Qu’il t’aime plus fort qu’un géant
Luna, je n’ai pas fini de grandir
et avant d’avoir fini de t’écrire
Passe passe passe le temps
Luna pipelette parle tout le temps
Ca en devient décourageant
Moi qui voulait temps une gonzesse
J’en ai une pur jus, sang pour sang
Luna aime le soleil du printemps
Cendrillon et Peter Pan
Les bonbons et puis les sucettes
Elle s’en fout elle va perdre ses dents
Luna, écoute ses mots que je t’écris
Ecoute c’est papa qui te dis
Qu’il t’aime plus fort que l’Prince Charmant
Luna, je n’ai pas fini de grandir
et avant d’avoir fini de t’écrire
Passe passe passe le temps
Reste toujours près de Maman
Et près de moi évidemment
De l’amour te donnons la recette
Que nous gardons précieusement
Luna, écoute ses mots que je t’écris
Ecoute c’est papa qui te dis
Qu’il t’aime plus fort… qu’un éléphant ?
Luna, je n’ai pas fini de grandir
et avant d’avoir fini de t’écrire
Passe passe passe le temps
Luna, écoute ses mots que je te cris
Ecoute c’est papa qui te dis
Que je t’aime plus fort que ma vie
Luna : Moi aussi je t’aime mon Papa chéri
Couché au fond de la rivière
Ophélie
La lumière lui passe au travers
C’est joli
Je la regarde comme elle s’enroule
Sous le courant qui déboule
Ses longs cheveux sont démêlés
A moitié nu, touché – coulé
Doucement je caresse ses doigts
Ophélie
Ses yeux mi-clos ne me voient pas
Elle roupille
Elle ne sait pas ce qu’elle loupe
En ce moment j’ai l’vent en poupe
Les fils du câble sont dénudés
Bombe nucléaire, de l’air, de l’air
Ophélie
Allongé dans ton lit
Je ne sais pas ce qui t’as pris
De mettre fin à ta vie
Ophélie
Petite bulle dans l’océan
De mes délires assourdissants
Où je m’enlise profondément
Tombé au fond comme une pierre
Ophélie
Tu n’entends pas toutes mes prières
Oh Marie
J’aurais pu prendre soin de toi
Mais te voir sans cet état
On aurait pu s’laisser aller
Et dans notre amour se noyer
Ophélie
Allongé dans ton lit
Je ne sais pas ce qui t’as pris
De mettre fin à ta vie
Ophélie
Petite bulle dans l’océan
De mes délires assourdissants
Où je m’enlise profondément
Je vais éteindre maintenant
Ophélie
Et te dire qu’il est encore temps
Toute la vie
Le voile bleu devant mes yeux
Le sable fin dans tes cheveux
Etre juste à tes côtés
Quitte à finir tout mouillé
Ophélie
Allongé dans ton lit
Je ne sais pas ce qui t’as pris
De mettre fin à ta vie
Ophélie
Petite bulle dans l’océan
De mes délires assourdissants
Où je m’enlise profondément
Pour introduire ma chanson
j’dirais qu’c’est une ballade un rien stérile
Ecrit dans un état fébrile
une chanson pour faire la fête
avec tambours et trompettes
Je tue ils,
ainsi soit-il,
enfin paraît-il
Putain j’ai perdu le fil
Je sais c’est malhabile,
de commencer dans ce style,
J’assume complètement
j’suis décevant
Pan pan pan
Soyez vigilant
je ne suis pas chargé à blanc
Cette histoire commence par un coup d’fusil
et c’est souvent par là que cela fini…
Je ne dis que ce que je pense
Et je l’enrobe pour que l’on danse
Pour que l’on pleure ou que l’on rit
qu’on oubli pas ce que je dis
1,2,3, En bons petits soldats, ils auront au bois
En marchant au pas
4,5,6, Hommes Politix, Aux idées bien trop fixes
Vivent comme des rois, choubidoua
7,8,9, Dans mon groupe tout neuf,
Je tue la poule dans l’oeuf
Engraissé de pétrole et d’argent
Tout doucement mais sûrement
Ca y est j’ai plombé l’ambiance
A toujours dire ce que je pense
Mais que l’on meure ou que l’on vit
Pourvu qu’on oubli pas ce que je dis
10,11,12, Attention t’es près j’allume les news,
Eloignez les enfants
non mais t’as vu ce temps !
13 et des milliers, grain de sables asséchés,
ils crèvent enlacés
Tout doucement, tout doucement
Nous sommes des millions, sacré bande de cons,
nous filons vite et nous passons,
C’que nous laissons c’est affligeant
C’que nous laissons à nos enfants
Ca y est c’est bien définitif
Mes mots ont encore traduit mes pensées
J’suis désolé j’ai les nerfs à vifs
Et J’ai bien envie de tout faire péter
Je tue ils, Tout cela doit changer,
Ne jouons plus à face ou pile
Je tue il, il te tue, trop docile, ils me tuent,
Je tue ils, je tu il, je me tue à te dire qu’ils,
sont tous débiles…
Tour à tour
Bars et baratin
Nuit et jour
Soir et matin
Compte et débours,
En toi, Emoi, la démesure
Trois p’tits tours
Va et vient dans la mesure
Ma vie glisse entre 10 doigts
Je suis gonflé de tout mon sang
Je bouillonne et je sue
Et je tourne d’un geste lent
J’avance et je recule
Un esprit me frôle
Comment veux tu, comment veux tu
Comment veux tu que je t’en…rôle
J’aime regarder, exciter, titiller,
Tester dans toutes les positions
Tout le Kama sur toi
Car je suis… Un petit cochon
Mes mains par tes seins aimantées
J’imagine de nouvelles connexions
En toi j’en suis à 2 doigts de prouver
Que je suis… Un petit cochon
Assoiffée sur le lit, vide
Lutte acharnée pour la dernière goutte
Accroché au parois
Par une liane au corps de braise
Pour la vidange
Faut payer monsieur…
Avant de sauter
Assurez vous de n’avoir rien oublié
Sur le lit de feuille
Je couche mon cerveau
Et pas trop loin
Le reste de mes os
Un dernier regard
Vrillé sur le miroir
Allez un dernier coup patron
La même chose ! Noir
J’aime regarder, exciter, titiller,
Tester dans toutes les positions
Tout le Kama sous toi
Car je suis… Un petit cochon
Mes mains par tes seins aimantées
J’imagine de nouvelles connexions
En toi j’en suis à 2 doigts de prouver
Que je suis… Un petit cochon
Mon petit bonbon sucré
A croquer, à sucer
Par ma langue experte
Je te laisse inerte
Et je rêve sur ton corps
Encore chaud de nos ébats
Ma main sur ton sein
Mon regard sur tes reins
Tu es ma lumière dans le noir
Petit bout d’Amérique
Moi le marin sans espoir
Conquérant héroïque
Où es tu quand tu vagabondes
Dans quels bras dans quel monde
Ton sable chaud rythme mon sang
Ton ventre bouge lentement
Mon petit bonbon sucré
Ma pause douceur mon praliné
Mon petit bonbon sucré je t’aime à te croquer
Le temps qui passe sur nos vies
Laisse des marques des envies
Seras tu toujours comblée
Heureuse à mes côtés
Te laisseras tu séduire
Par l’attrait de la nouveauté
L’odeur d’un autre empire
La force d’une autre armée
Si peur d’être là sans toi
Je te caresse et te dévore
Le roi est mort vive le roi
Ne me quitte pas avant ma mort
Je te regarde et je t’aime
Je serais grand je serais beau
Tu aimeras mon goût de miel
Nous échangerons nos idées…Ohhh
Mon petit bonbon sucré
Ma friandise mon praliné
Mon petit bonbon sucré je vais me consumer
Mon petit bonbon sucré
Hummmm sweet candy mon praliné
Mon petit bonbon sucré Je vais te dévorer
Petit bonbon sucré
Ma tagada, mon praliné
Mon sucre d’orge acidulé
Je t’aime à en crever
A peu près toutes les deux minutes
B aisers doux se posent sur ma bouche
C brûlant, mais jamais je ne lutte
D ésormais non plus rien ne me touche
E j’avale la fumée parfumée, pour…
F acer mes emmerdes et mes doutes
G me bien l’effet que tu me fait
H 2O, pur sang et boule de foutre
I l suffit de se laisser porter
J plonge encore un peu plus chaque nuit
K après ça je meurs d’un excès, tel…
L ment seul malgré tout j’aurais jouit
M me moi ma fleur vénéneuse
N attend pas que je sois loin de toi
O se tout et dans mes veines creuses
P énetre moi et loin emmène moi
Q une fois au moins je m’éparpille
R en moi et parcoure mon corps
S ce c’la qui fait que je te grille
T caresses m’essouflent et je m’endors
U ne fois mes cendres jetées en l’air, é…
V eille en moi la force de ma pensée
W hy sera la question et j’espère
X ité toutes les curiosités
Y a qu’un pas entre moi et la chute
Z’aime les fleurs qui partent en fumée
Mon amie Emilie
Est la plus jolie au monde
Elle aime les filles
Et les garçons ……aussi
Elle a de petits seins
Et des grands yeux très sombres
Dans le creux de sa main
Les lignes de nos vies se fondent
Depuis si longtemps je la connais
Depuis tout ce temps elle me supporte
Mon amie Emilie
Sacré bout de fille
Si seulement j’osais sonner à ta porte
Mon amie Emilie
La plus sexy de la ronde
Elle profite de la vie
Avant que la faucille ne tombe
Quand elle part le matin
Moi je reste caché dans l’ombre
A rêver que demain
Nous ferons le tour du monde
Depuis si longtemps je l’aime en secret
Depuis tout ce temps que je l’escorte
Mon amie Emilie
Ma meilleure amie
Si elle savait l’amour que je lui porte
Mon amie Emilie
la fille la plus gentille au monde
Dans la chaleur de son lit
Elle reste jusqu’à des heures immondes
Elle aime les petits riens
Et pieds nus dans le sable
Regarde les étoiles
Et l’univers instable – Et la terre tourner
Depuis si longtemps que je me tais
Depuis trop de temps je fais semblant
Mon amie Emilie
Amour de ma vie
Ouvre moi ton cœur et ta porte
Tu es prête au combat
Ce matin bien décidé à vivre
Affûte ton âme, chauffe ta voix
Ne plus te taire pour être libre
Ne plus accepter par erreur
Ignorance ou soumission
La peur, la honte et la douleur,
Le poids de ta propre religion,
Ne plus être de celle
Qui subit les coups sans broncher
Tu seras forte et tellement belle
tu as mérité ta liberté
Relève la tête, gonfle ton cœur
Nous avons tant à partager
Oublie ta haine petite soeur
Profite de la vie sans te voiler
Et si parfois la tristesse est de mise
Dis toi que tu n’es ni pute ni soumise
tu tires derrière toi ton histoire
Et tu subis le quotidien
Mais toujours tu gardes l’espoir
Et t’accroches à des petits riens
L’homme ignorant qui t’a violé
Celui qui te bat ou te rabaisse
Tu ne pourras leur pardonner
Ils ont fait de toi une tigresse
Mais tu fais la part des choses
Tu sais qu’une main est tendue
Qui t’feras voir la vie en rose
Et le respect tant attendu
Relève la tête, gonfle ton cœur
Nous avons tant à partager
Oublie ta haine petite soeur
Profite de la vie sans te voiler
Et si parfois la tristesse est de mise
Dis toi que tu n’es ni pute ni soumise
Aujourd’hui tu marches dans les rues
Sans baisser les yeux, le regard fier,
La tête haute, la tête nue,
Plus jamais ne te laisser faire
Tu es une femme au sang mêlé
Respectueuse de tes racines
Les yeux en amandes, les cheveux tressés
Tu n’as commis aucun crime
Tu es prête au combat
Aujourd’hui décidé à vivre
Et tu peux être fier de toi
Car tu te bats pour rester libre
Relève la tête, gonfle ton cœur
Nous avons tant à partager
Oublie ta haine petite soeur
Profite de la vie sans te voiler
Et si parfois la tristesse est de mise
Dis toi que tu n’es ni pute ni soumise
Dormi trop près du téléphone,
Mon oreille n’a pas tenu le coup,
Maintenant, qu’j’suis censé être un homme,
J’en subis les contrecoups,
L’hygiaphone a fait des sienne,
Les grattes ont gagné le combat,
Et partout où la vie me mène,
Ça me démange le bout des doigts,
Je ne pourrais plus vivre,
Et perdre tout mon temps,
Je ne serais plus jamais libre,
Sans l’ivresse de ce présent
La musique est ma douleur,
Et le sang qui coule en moi,
Doucement elle attend son heure
Et je reste tout nu ici bas.
Je la laisse faire sa chienne
Comme envoûter par le vaudou
Elle me prend je la fais mienne
Et je la mords dans le cou
Je ne pourrais plus vivre,
Et perdre tout mon temps,
Je ne serais plus jamais libre,
Sans l’ivresse de ce présent
Dormi trop près du téléphone
Le virus ne m’a pas loupé
Et depuis je cherche en somme
Un autre monde où m’évader
Peut être un jour j’aurais mon heure
La gloire de n’être qu’un éclat
Le son et l’image en plein cœur
Mon vieux rêve au bout des doigts
Je ne pourrais plus vivre,
Et perdre tout mon temps,
Je ne serais plus jamais libre,
Sans l’ivresse de ce présent
Je ne pourrais plus vivre,
Et perdre tout mon temps,
Je ne serais plus jamais libre,
Sans l’ivresse de ce présent
Je ne pourrais plus vivre,
Et perdre tout mon temps,
Je ne serais plus jamais libre,
Sans l’ivresse de ce présent